jeudi 5 mai 2011

Liberté de la Presse

Il y 'a deux jours j 'ai participé à une conférence organisée par l 'UNESCO, Reporters sans frontières, le Syndicat  National des Journalistes Tunisiens à l 'occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse. Le thème a été  Les médias du XXIe siècle au service de la démocratie. 

Pendant l 'évènement les journalistes et intervenants présents se sont félicité de la liberté dont la presse tunisienne jouit maintenant. Les représentants de RSF ont exprimé leur joie puisque certains d'entre eux ne pouvaient même pas venir en Tunisie. 
Mr Neji Bghouri le président  du Syndicat National des JournalistesTunisiens a présenté le rapport annuel du syndicat et a parlé du printemps de la presse tunisienne.
 J'ai été commentatrice sur le sujet  Les nouveaux obstacles : blocage en ligne, censure, surveillance, sécurité des journalistes et blogueurs.


 j'ai dit que la situation de la presse n'a pas changé que la situation des médias n 'a pas changé que le printemps de la presse et de l 'expression libre n 'est pas encore là, qu'il n 'a fait que commencer et qu'il exige pour se faire beaucoup d'autocritique de la part des journalistes ainsi que de la formation et que la démocratie soit vraiment construite dans le pays puisque même si la liberté de la presse est en fait un pilier de la démocratie, elle en a besoin pour s'épanouir. C 'est dire que le combat continue.


Aujourd'hui mes propos ont été confirmés puisque une journaliste de radio Kalima a été tabassée par la police. Elle faisait une couverture médiatique en direct des évènements de la capitale qui ont eu lieu suite à la vidéo choc de l 'ex-ministre de l 'intérieur Farhat Rajhi qui dénonçait les pratiques du gouvernement transitoire, quand  elle a reçu un coup de matraque sur la tête ce qui a nécessité des points de suture . Comment les journalistes peuvent -ils exercer leur métier  dans un pays ou on les  tabasse rien que pour avoir transmis des réalités et des vérités? De quelle genre de liberté de presse parlons -nous? 


C 'est décevant de voir un gouvernement transitoire donner des ordres pour qu'on tabasse des jeunes qui manifestent pour exprimer leur mécontentement. C 'est répugnant de voir que les journalistes sont encore la cible de la police d'un pays qui vient  de réaliser le grand accomplissement qu'est le renvoi du dictateur.






Toute ma solidarité avec Maroua et toutes les personnes qui ont subi la violence folle de la police. 

7 commentaires:

  1. Leena, I love you... Keep going, don't give up

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  2. jusqu'à aujourd'hui les journalistes en tunisie non pas compris qu'ils faut faire leur révolution s'ils veulent vraiment ce libéré mais malheureusement ils tienne plus a manger qu'a leur liberté ,les blogueurs sont milles fois plus libre .ses derniers semaine j'ai essaie de regarder la télé tunisienne mais à chaque fois je tombe sur des portes parole d'ennahdha que ses journalistes restent sans voix devant eux sans posé les vrais questions et en plus je voulait voir marzouki s'exprimé il n'est jamais invité .l'autre remarque si le coran et les émissions religieuse toute la journées a la télé en dirait qu'ont été des athées et qu'ils veulent nous convertir ça ma beaucoup ennervé ont est des musulmans avant et pendant et après zaba et jusqu'à notre mort mais quand tu vois les médias comment ils se comportent ta envie de chialé c'est ça notre révolution ?Et le plus enragent c'est ses pseudo journalistes que tu déffend ils ont qu'a fermé la boutique s'ils ont un grain d'amour pour ce pays.et sans oublier les rediffusions des enquêtes des flics américain qu'ils rediffuse tous le temps sur la télé quoi vous avez peur de tueur en serie en tunisie ?OH mon dieu lina je peut te parler pendant des heurs sur ma grande désseption ,merci pour ton blog ou je peut m'exprimé.NOURA

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  3. j'ai trouvé une vidéo très sympa sur la liberté qu'offre facebook au Tunisiens: http://www.youtube.com/watch?v=qgmbZXUbfMA

    à partager!

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  4. Il m'arrive de lire "LE TEMPS" de temps en temps. Mais, c'est très bizarre de lire un journal et des journalistes qui n'ont jamais vraiment connu la liberté d'expression. Ces hommes et femmes ne sont pas libre. Ils ont trop pris l'habitude de s'autocensurer, ou d'être corrigé par les sbires du pouvoir. Je pense qu'il nous faut de nouveaux quotidiens en Tunisie réalisés par des journalistes jeunes et vierges de toutes ces années d’obscurantisme ... J'aime le Net mais je pense que la presse écrite apporte une réflexion que la télé, ni les blogs n'ont pu atteindre du moins actuellement. Bref, il faut faire la révolution au sein de la PRESSE en y intégrant de nouveaux journalistes.
    Leena continu à faire ce qui tu fais. Tes sacrifices seront un jour récompensés. Si tu passes à Paris, fais-nous le savoir.

    Kimmo

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  5. Honte à celui qui a mis le feu en jetant des étincelles dans les esprits des inquiets, déprimés et autres par cette campagne électorale sans trop d'espoir...
    Les excuses de Farhat Rajhi sont-elles acceptables après les émeutes sur l'avenue H. Bourguiba? Comment un magistrat a t-il pu se confier devant une pseudo-journaliste qui voulait faire un buzz? N'a t-il pas pensé un seul moment aux conséquences tragiques?
    Comment peut-il parler de pièges, de manipulations et de montages de novices qui sont ignorants de l'éthique du métier de journaliste ?
    Honte à ceux qui ne sont pas responsables de leurs gestes et paroles!
    M. Rajhi , il ne vous reste plus qu'à demander pardon à cette foule en furie qui a réagi au quart de tour à vos propos, pardon, détournés, emputés de leurs vrais sens, M. le Haut Magistrat de la République et ancien Ministre de l'Intérieur.
    Un conseil:"faites attention aux manipulations, en espérant vous voir et vous entendre à la télé, en direct, pour nous informer sur cette triste histoire."

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  6. Voici un salut (du fond du coeur)qui vous vient du Maroc. J'ai suivi pas-à-pas, et avec une fervente émotion (et quelque appréhension)votre magnifique mouvement (en Tunisie) pour chasser de son ignoble "pouvoir" le despote Ben Ali...Quelle exubérance dans les rues, quel panache dans les slogans! Nous étions tous rivés devant nos écrans TV,enchantés et les larmes aux yeux (sous l'émotion) devant la spontanéité, la vigueur et la portée (ambitieuse)de ce Mouvement hors de commun dans un pays arabe!(D'ailleurs j'ai deux posts dans mon blog à ce sujet). Mais voilà, quatre mois après, quel gachis! A quoi a servi le sacrifice d'un Belyazid (et de quelques dizaines de Tunisiens anonymes tombés pour recouvrer leur Dignité)? Si le "pouvoir transitoire" qui a pris la relève utilise les mêmes méthodes et les mêmes crimes que ceux du régime qu'il est sensé "réformer"? Mais de grâce ne baissez pas les bras! Le "projet" que vous défendez est ambitieux,le chemin est rude,les épreuves (les risques?)sont nombreuses et parfois décourageantes, mais le succès est au bout de votre persévérence! Alors Gardez l'espoir et...bonne chance!

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  7. Leena, tu es très courageuse, mais please il ne faut pas baisser les bras! Les journalistes ont besoin des blogueurs pour s'en sortir! Comme tu as du le constater, le secteur des médias est vraiment sinistré, il faut donc réinventer ce métier au risque de ne pas avoir de presse du tout! Go!

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